Pendant longtemps, l'ennemi héréditaire a été l'Anglais. Un boxeur français, Alphonse Halimi, a déclaré après sa victoire contre le boxeur britannique Freddie Gilroy en 1960 à Londres : "Ce soir, j'ai vengé Jeanne d'Arc". Il aurait pu aussi bien venger Napoléon.
Mais après la guerre de 1870/71 perdue contre les Prussiens, qui entraîna la perte de l'Alsace-Lorraine (plus exactement, de l'Alsace-Moselle), celle de 14/18 gagnée, mais à quel prix, contre les Allemands, et la guerre de 39/45, gagnée en 1945, mais après une défaite honteuse en 1940, les Allemands ont hérité du titre peu enviable d'ennemi héréditaire.
Mais grâce au travail commun de couples restés célèbres, de Gaulle/Adenauer, Giscard d'Estaing/Schmidt, et Mitterrand Kohl, de donnant la main à Verdun, les Français et les Allemands se sont beaucoup rapprochés. (Le chancelier Adenauer et, par-dessus, le général de Gaulle. Tim [1965]. Exposition «Pas de deux/Paarlauf» de l'institut Goethe de Paris)
Mais les Français et Allemands de base se sont aussi beaucoup rapprochés grâce aux jumelages, aux échanges entre les lycées, au programme ERASMUS de l'Union européenne.
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