A la veille de la journée mondiale du bénévolat, le sondage fait par OpinionWay pour Coca-Cola et la Croix-Rouge française révèle l'envie des jeunes de s'engager et les difficultés qu'ils rencontrent dans la concrétisation de ce désir.
Si 82% des jeunes souhaitent participer à changer les choses, les modalités de cet engagement constituent bien souvent un frein à leur entrain, selon le Sondage OpinionWay pour Coca-Cola et la Croix-Rouge française. S'engager oui, mais sans contrainte. C'est un peu le mot d'ordre des 15-30 ans. Parmi les types de bénévolat proposés, l'engagement de manière ponctuelle séduit 28% des sondés, contre 15% qui préfèrent s'impliquer de manière plus structurée, soit quelques heures par semaines ou par mois, dans une même activité.
"Les jeunes recherchent plutôt l'acte à leur disposition. Ils préfèrent pouvoir adapter leur engagement selon l'envie et la période et conserver de la liberté et de la souplesse", analyse Julien Goarant, directeur d'études chez OpinionWay.
Perçues comme un espace d'utilité sociale et de contribution concrète à la collectivité par 55% des sondés, mais également comme des structures qui comblent l'inaction des pouvoirs publics (48%), les association attirent 56% des jeunes alors même qu'ils sont 59% à envisager leur action d'abord comme un comportement individuel responsable. Deux réponses révélatrices du flou qui entoure la notion de bénévolat et sa matérialisation dans l'esprit de jeunes qui ne se sentent pas forcément épaulés dans leur éventuelle démarche. En effet, 82% d'entre eux jugent ne pas être suffisamment encouragés à s'engager en France.
L'environnement plébiscité
Et d'abord, s'engager oui, mais pour quelle cause ? A l'image des préoccupations de ces dernières années, l’environnement est le domaine d'action le plus plébiscité (48%), contre 40% pour les actes de solidarité. "Le thème de l'environnement domine devant la solidarité, alors même que nous sommes en période de crise", souligne Julien Goarant. Ces deux thèmes devancent toutefois la citoyenneté (29%) et la santé, citée par 27% des jeunes.
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