Voici les voyelles du français.
On représente en général le système des voyelles par un trapèze.
Leur position sur le trapèze correspond en gros à la position du sommet de la langue, c'est-à-dire le point de la langue le plus élevé au moment de l'articulation.
Ceci donne le trapèze ci-dessous:
o que les voyelles [i], [y] et [u] sont fermées (la langue s'approchant assez du palais, pas assez cependant pour que se forme un obstacle).
o que les voyelles mi-ouvertes / mi-fermées marchent par couple, une plutôt fermée, l'autre plutôt ouverte:
☞ que les Français du midi n'ont pas la même façon d'employer ces voyelles:
Dans le midi, on a tendance à ouvrir les voyelles fermées lorsqu'elles sont suivies d'une consonne suivie d'un e caduc.
o que les voyelles [y], [E], [œ], [u], [o], [ɔ] sont arrondies, c'est-à-dire qu'elles sont prononcées les lèvres projetées en avant.
o Le français dispose d'un e muet /ə /, même si, souvent, il est élidé. Ce n'est pas le cas de l'italien, ni de l'espagnol, par exemple.
o parlons rapidement des deux versions du /a/, [a] et [ɑ]. Ma grand-mère, parisienne, faisait encore la différence entre le [a] de patte, et le [a] de pâte. De nos jours, le [ɑ] arrière ne se trouve plus que dans certaines régions (région de Reims), où il remplace [a], ou dans la catégorie des snobs (« Quelle génération, ma chère!»).
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