La France attire dans ses universités et dans ses grandes écoles beaucoup d'étudiants étrangers.C'est aussi le cas de nombreux pays européens.
Les étudiants de l'Union européenne
Les étudiants européens sont devenus mobiles, pour des raisons diverses.
Il y a ceux qui, à un moment de leurs études, veulent faire un séjour à l'étranger, dans le cadre du programme Erasmus. Ils partent pour un semestre ou une année dans un autre pays européen, soit pour se perfectionner dans la langue, soit parce qu'ils veulent voir comment les autres étudient la même matière qu'eux, ou encore pour élargir leur vision des choses. Le temps terminé, ils rentrent chez eux pour terminer leurs études, riches d'une expérience irremplaçable.
Il y a ceux qui ont terminé leurs études, et veulent se perfectionner dans un pays où leur spécialité les amène tout naturellement. Ils peuvent alors passer un doctorat, ou faire de la recherche pour une thèse qu'ils passeront chez eux.
Et puis, il y a ceux qui n'arrivent pas à commencer leurs études chez eux, parce que les conditions sont particulièrement difficiles, du fait d'un numerus clausus qui les empêche de faire des études de médecine, de vétérinaire ou de dentiste, par exemple. Beaucoup de Français se dirigent alors vers la Belgique, ou la Roumanie, y font leurs études, et reviennent, avec leur diplôme, exercer en France.
Les étudiants venus d'ailleurs
Ceux qui viennent de pays où il y a peu d'universités, ou bien où le choix est limité pour des raisons économiques, ont souvent le handicap supplémentaire de ne pas avoir assez d'argent pour payer leur inscription, et assurer le gîte (l'appartement) et le couvert (la nourriture). S'ils sont boursiers de l'Etat français, avec une chambre en cité uiversitaire, et s'ils utilisent les restaurants universitaires, ils pourront faire des études.
Mais s'ils doivent en plus exercer un emploi à côté, les études seront difficiles, surtout qu'il n'est pas sûr qu'ils obtiennent un visa, ni même le droit de travailler.